RECENSEMENT : Que veulent dire des chiffres publiés avec deux ans de décalage ?
Publié le 31/12/2019
La population du Creusot baisse quand elle augmente dans des communes rurales périphériques. C’est ce qui ressort des chiffres publiés par l’INSEE et remontant à il y a plus de deux ans.
C’est un fait qu’au cours des cinq dernières décennies la population de la ville du Creusot a baissé. Les derniers chiffres de l’INSEE montrent une baisse de 0,9% entre 2012 et 2017. Mais que veut dire une baisse de moins de 1% en cinq ans ? C’est une question qui mérite d’être posée.
A l’inverse Le Creusot, troisième ville du département, Montceau, quatrième ville et Autun, cinquième ville, ont leur population qui baisse.
Voilà pour les premières données. Mais depuis 2017 beaucoup de choses ont changé. Il suffit de voir les construction dans les communes en périphérie des villes pour comprendre que oui un certain nombre d’habitants aspirent à vivre à la campagne, pas trop loin des villes.
C’est ainsi que les communes de la région du Creusot, qui ne sont pas urbanisées comme peuvent l’être Torcy et Le Breuil, sont dans une relative stabilité et même avec une hausse importante pour Saint-Firmin.
En fait, les populations des communes rurales ou semi-rurales de la première, comme de la deuxième couronne creusotine, sans considérer celles autour de Montchanin, présentent globalement une hausse de la population d’une centaine d’habitants de 2012 à 2017.
Une tendance qui devrait s’accentuer quand seront publiés les prochains chiffres au regard des constructions neuves sur les communes rurales et sur l’avènement de nouveaux lotissements.
C’est ce que l’on appelle l’étalement urbain des villes. Il a fait le saut jusqu’à la campagne. Et le mouvement devrait se poursuivre dans une région du Creusot où on peut habiter à la campagne ou presque, tout en étant à moins de 20 minutes de la ville pour y travailler notamment. Et la relative bonne santé de l’industrie et de l’économie locale devrait asseoir les données de 2017. A suivre…